Anatomie abdominale du système nerveux autonome

Titre et image du système nerveux autonome abdominal

Tronc sympathique lombal

Racines L1-L2, passent sans faire relais dans les ganglions paravertébraux correspondant, formant le nerf splanchnique lombaire.
Racines L3-L4, passent sans faire relais dans les ganglions paravertébraux correspondant et participeront à la formation du plexus aortique abdominal.

Plexus cœliaque, solaire ou épigastrique

Très important plexus nerveux situé autour des origines du tronc cœliaque de l’artère mésentérique supérieure et des artères rénales. TH12-L1,rétropéritonéal. Vous avez peut-être déjà entendu l’expression « coup dans le plexus », c’est lui.

Ganglions prévertébraux

Ganglions cœliaques (semi-lunaires)

En regard du tronc cœliaque. Ils sont aplatis transversalement, on leur décrit un bord inférieur convexe, un bord supérieur concave, une extrémité postéro-externe et une extrémité antéro-interne.

Ganglions mésentériques supérieurs

En dessous de l’origine de l’artère mésentérique.

Ganglions aortico-rénaux (rénaux)

En avant de l’origine des artères rénales.

Branches afférentes

  • Nerfs grands splanchniques gauche et droit : extrémité postéro-externe du ganglion cœliaque homolatéral.
  • Nerfs petits splanchniques gauche et droit : trois filets : bord convexe des ganglions cœliaque, mésentérique et rénal homolatéraux
  • Nerf vague droit : extrémité antéro-interne ganglion cœliaque droit. Avec le nerf grand splanchnique droit, constitue le rameau cœliaque du tronc vagal postérieur.
  • Nerf phrénique droit : bord concave du ganglion cœliaque homolatéral.
    Suivant Laignel-Lavastine le nerf vague droit peut également envoyer une fibre au ganglion cœliaque gauche et former avec le nerf grand splanchnique gauche une anse semblable au rameau cœliaque du tronc vagal postérieur.

Branches efférentes

Des plexus secondaires se détachent du plexus solaire en suivant le trajet des branches de l’aorte.

Ganglions phréniques

En regard des artères phréniques inférieurs. Une branche terminale peut s’anastomoser au niveau du nerf phrénique droit en formant les ganglions phréniques droit. Coté gauche, il y a aussi anastomose, mais sans formation de ganglions (Rouvière et Delmas). Les nerfs phréniques sont sensitifs pour le péritoine postérieur du foie, le sac péricardique et des coupoles pleurales. Ils s’anastomosent aussi avec les nerfs sub-claviers. Explique les douleurs projetées cœur, estomac, foie, rate au niveau des cervicales ou des bras.

Plexus supra-rénaux

  • plexus supra-rénal supérieur formé par le plexus phrénique. Pour le droit anastomose du nerf phrénique droit.
  • plexus supra-rénal inférieur formé par le plexus rénal.
  • plexus supra rénal médian : ganglion semi-lunaire ou directement nerf grand splanchnique.

Plexus cœliaque

Ici, je garde l’organisation que l’on trouve dans le Rouvière et Delmas (et probablement l’ancienne nomenclature qui vient interférer avec la nouvelle nomenclature du plexus solaire). Dans des livres plus modernes ce plexus n’est plus décrit et les sous plexus sont directement donnés.

Entoure le tronc cœliaque et se divise en trois plexus secondaires :

  • plexus gastrique,
  • s’anastomose au niveau de la petite courbure de l’estomac avec les nerfs vagues.
  • plexus hépatique (duodénum pylore, pancréas, foie, voie biliaire.) :
  • vient de la partie droite du plexus cœliaque.
    Anastomose du nerf vague gauche appelé branche hépatique (Hirschfeld, Cruveilhier) ou gastro-hépatique (Latarjet, Bonnet et Bonniot).
  • Plexus cholédocien (Latarjet, Bonnet, Bonniot)
  • plexus splénique.

Plexus mésentérique supérieur

Suis l’artère mésentérique supérieure. Innerve les organes vascularisés par l’artère mésentérique supérieure (duodénum, pancréas, jujénum, ileum, partie droite du colon jusqu’au 2/3 du colon transverse).

Plexus rénaux

Ganglions rénaux en majorité plus ganglions cœliaques et ganglions mésentériques supérieurs. Ils sont anastomosés au plexus mésentérique inférieur. Innervation variée due à son développement rétropéritonéal aux dépens des corps de Wolff. Tous ses ganglions vont former un plexus lâche à large maille. Le plus constant sera les ganglions rénaux postérieurs d’Hirschsfeld en arrière des artères rénales. Ces plexus envoient des collatérales aux plexus testiculaires ou ovariques.

Plexus testiculaires ou ovariques

Satellite des artères du même nom. Chez la femme ne s’anastomose pas avec les nerfs de l’utérus.

Plexus intermésentérique

Entre les deux artères mésentériques s’étend jusqu’au plexus mésentérique inférieur. Constitué de fibre du plexus solaire et des nerfs splanchniques lombaires (appelé parfois à tort splanchnique pelvien).

Plexus Abdominal aortique (Lombo-aortique)

Rapport étroit avec les nœuds lymphatiques. Explique les douleurs qui accompagnent les adénopathies.

Branches afférentes

  • Fibres du plexus inter mésentérique.
  • Fibres provenant des deux derniers ganglions lombaux (sans y faire relais).

Branches efférentes

Plexus mésentérique inférieur

Satellite de l’artère mésentérique inférieur. Innervation des territoires vascularisés par l’artère mésentérique inférieure.

Plexus hypogastrique supérieur ou interiliaque

Cette chaîne va bifurquer en même temps que l’aorte, suivant les artères iliaques. La bifurcation forme un plexus en forme de Y inversé. Il est efférent pour le plexus hypogastrique inférieur.

Références

Anatomie et physiologie humaines : Adaptation de la 9e édition américaine, Le manuel + la plateforme numérique MonLab — Elaine N. Marieb, Katja Hoehn, Linda Moussakova, René Lachaîne​
Anatomie humaine descriptive topographique et fonctionnelle, tome 4 : Système nerveux central, voies et centres nerveux – Henri Rouvière, Vincent Delmas​
Hansen, J. T. & Kamina, P. Mémofiches Anatomie Netter – Tronc. (Elsevier Masson, 2011).​
Cruveilhier, J. Anatomie descriptive par Jean Cruveilhier. (Meline, Cans et Compagnie, 1837).10. Minor J-ML, Sick H. Bourgery. Atlas d anatomie humaine et de chirurgie. TASCHEN FRANCE; 2015. 832 p.​
Minor J-ML, Sick H. Bourgery. Atlas d anatomie humaine et de chirurgie. TASCHEN FRANCE; 2015. 832 p.​
Caporossi R. Le système neuro-végétatif et ses troubles fonctionnels. Vannes: Sully; 2016. 220 p.​

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